Une journée encore très calme se profilait dans la demeure des Mikaelson. Depuis que je n’avais plus la gestion administrative de la ville, j’avais la sensation de tournée en rond. Je passais à présent mon temps à faire des recherches dans les bouquins de ma mère ou encore à écrire. Il fallait trouver un moyen de sortir d’ici. J’avais pris contact avec la sorcière Laveau depuis bien longtemps mais elle ne semblait pas motivée à revenir en ville. Je pouvais parfaitement le comprendre. Elle avait beaucoup perdu dans cette ville. J’avais commencé à perdre espoir de sortir un jour d’ici. Ce n’était pas mon genre d’être aussi défaitiste mais un an d’enfermement, cela offrait une certaine difficulté mentale à avoir. C’était en un sens une torture bien plus dure que d’être endormi par une dague.

Cependant, surprise pour moi, je reçu un appel de la sorcière Laveau. Elle m’indiqua qu’elle comptait lever le sort aujourd’hui. Elle ne me laissa pas le temps de réagir. Cette femme avait vraiment du caractère et je lui étais déjà reconnaissant de nous venir en aide. Me levant de mon bureau, je me dirigeais vers le patio central de la maison. Cet endroit était véritablement le cœur de la maison. Pour certain, c’est la cuisine, mais pour nous, c’est ce petit patio qui faisait face à une grande entrée. « Niklaus ! Rebekah ! » dis-je d’une voix forte. Je devais partager cette nouvelle avec ma famille. Après tout, nous avions réussi à apprendre à vivre vraiment ensemble durant cette année. C’était d’ailleurs une chose surprenante.

Lorsque je les entendis s’approcher, j’étais enfin arrivé dans le patio. « J’ai reçu un appel de la sorcière Laveau. » Je n’avais pas besoin de préciser qui était cette Laveau. Klaus la connaissait assez bien puisqu’elle avait provoquer ce sort avec Amber, la défunte protégée de Klaus. « Elle vient de me dire qu’elle lance le sort pour nous délivrer. » De toute évidence, elle avait enfin réussi à trouver la solution pour nous permettre de lever cette barrière. Si jamais cette sortie était un succès, j’espérais pouvoir la remercier comme il se doit. Observant les grilles de la maison menant aux rues de la ville, j’avais une certaine angoisse. Est-ce que cela allait marché ?

Il y a un proverbe qui dit que lorsque le chat n’est pas là, les souris dansent. Je crois bien que ce dicton n’a jamais été aussi vrai. Voilà un an que nous étions enfermés dans cette demeure. Avec une logique et une prévisibilité déconcertante cette ville nous échappa des mains pour devenir le théâtre de lutte entre clan de loup. Encore une fois, je donnais que très peu de crédit à cette race que je trouvais trop primaire. Bien tendu, je gardais cette vision pour moi, je n’avais nullement envie de recevoir de réflexion. Je ne mettais bien entendu pas tous les loups dans le même sac, je n’étais pas de ce genre. En revanche, ce n’était clairement pas une race que j’appréciais. Enfin bref, assister à ce spectacle me désolait et j’étais déterminé à récupérer cette ville. Je ne savais pas vraiment pour Rebekah ni même pour Klaus mais pour ma part, j’étais déterminé à récupérer ce qui nous appartenait.

J’étais donc satisfait et assez heureux d’apprendre l’arrivée de Laveau pour nous permettre de lever ce sort qui s’était en quelque sorte retourné contre nous. Enfin, en quelque sorte non, il s’était carrément retourné contre nous. Dans le patio de la demeure, je scrutais l’arriver de la sorcière. Je crois bien que je n’ai jamais été si heureux de voir la sorcière. Rebekah fini par me rejoindre mais je n’eu pas envie de répondre à ses réflexions que je trouvais assez niaise pour ne pas dire inutile. L’absence de Klaus était surprenante, je devais l’avouer mais je m’en accoutumais. Je n’étais pas son père après tout. La sorcière arriva finalement à notre hauteur et je devais avouer lutter pour ne pas sourire face à elle. J’étais reconnaissant et satisfait mais je ne souhaitais pas étaler mon bonheur.

« Merci à toi d’avoir réussi. J’ai bien conscience du travail et du sacrifice que cela t’a demandé. » Avoir la famille originel en reconnaissance n’était pas rien. Mais je savais que la sorcière trouverait bien vite un moyen de demander un retour d’ascenseur. « Mes condoléances pour ta perte également. » J’eu un léger sourire de sincérité et de reconnaissance qui n’avait rien à avoir avec de la joie, plus un sourire de compassion dans une perte similaire. Une perte qui était arrivée à mes oreilles. Les mains dans mes poches, j’eu un froncement de sourcil face à la réflexion de la jeune femme. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle entendait par ce qu’elle disait et même si j’avais fait mon maximum pour me tenir au courant, j’avais manqué forcément des trucs. « Je ne suis pas certain. Rebekah ? » Je me tournais vers la jeune femme pour voir si elle avait plus de précision.